Le Loup meme pas peur !!!!

C'est presque fini ! Presque !

Dernière petite provocation le samedi 4 mai

Lecture-spectacle de Kader Taibaoui

40 minutes de plaisir au coeur des albums de Mario Ramos

Deux séances: 10h30 et 11h45, à la Librairie

Sur réservation - Tarif: 3€

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Exposition, Le Loup meme pas peur !!!!

à la Librairie du 24 avril au 1er juin

Créations réalisées par 54 classes du département,

dans le cadre du concours d'illustration

autour des albums de Mario Ramos

Jeudi 18 avril, à 18h30.

Dans le cadre du mois de l'Architecture organisée par le CAUE79, conférence de Jean-François Chevrier au Musée d'Agesci.

Quel est le rôle de l’architecture dans un espace défini par les œuvres d’art ? L’architecture des musées est-elle toujours au service des œuvres ou tend-elle à vivre pour elle-même ? Jean-François Chevrier, historien et critique d'art, professeur à l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris, auteur de L'Hallucination artistique. De William Blake à Sigmar Polke (L'Arachnéen, 2012), présentera sa conception des liens entre architecture et muséographie et la situera dans son intérêt pour l'expérience de perception de l'espace.

Rendez-vous samedi 20 avril de 10 à 13 heures !

 Pour apprendre à confectionner un bracelet tissé fluo 

avec Pascale et L'Atelier de Lola !

Il suffit de venir avec bonne humeur, et 2 € !

Réservation souhaitée.

Jeudi 11 avril à 18 heures 

Rencontre avec  Christian Prigent

À l’occasion de la parution de son dernier livre chez P.O.L....

....un roman : Les enfances Chino

Bien sûr lecture, discussions et échanges avec cette grande voix contemporaine que nous sommes ravis d’accueillir. Poète,romancier, essayiste...d’avant-garde, même après 23 ans    d’écriture… anciens et modernes n’ont aucun secret pour lui. D’avant-garde ? oui !             car la poésie rime aussi avec textes théoriques, et une pensée toujours en mouvement, comme la langue… et c’est tellement précieux lorsque la poésie....et le travail d'écriture s’accompagnent de critique !  

A 20 h 30, après un verre et un sympathique grignotage sur le pouce,

 Le Chant de la carpe entrera en scène pour son spectacle

saoul silence

d'après Une erreur de la nature de Christian Prigent.

Mercredi 10 avril à 18h

A l'occasion du concert de Nicolas Repac au Camji, nous accueillons Thibaut Mullings et Marie Weill du label musical No Format. Ils nous  présenteront leur label, leur travail, leur engagement !

Fondé en 2004 par Laurent Bizot, rejoint par Thibaut Mullings en 2007, Nø Førmat! entre dans sa huitième année d’existence.
Au beau milieu de la crise du disque, le label a aujourd’hui trouvé une vraie place, comme de nombreux autres « petits » labels, libérant des énergies nouvelles et permettant à des formes d’expressions très diverses de s’épanouir.

Des artistes comme Mélissa Laveaux, Ballaké Sissoko, Nicolas Repac, Rocé figurent à leur catalogue.

 

En Bonus, un show case de Misja FitzGerald Michel (qui jouera en première partie de Nicolas Repac au Camji)!

Le jour de ses neuf ans , Rose découvre, en mangeant le gateau au citron que sa mère lui a préparé,

que cette dernière est en réalité très triste. Passé ce choc, Rose devra passer sous silence ce don original, celui de deviner dans quel état d'esprit sont les personnes qui ont cuisiné.

Aucun secret ne lui échappe, ni l'amant de sa mère, ni les fêlures de son père, ni les bizzareries de son grand frère, qui lui a également le don de disparaitre....

C''est un roman très original, flirtant avec le fantastique et qui met en lumière les difficultés de l'enfant à passer à l'âge adulte avec beaucoup d'humour.

Une belle découverte.

Florence 

Pour avoir osé parler avec la jeune fille dont il était secrètement amoureux,

un jeune homme de 14 ans sera jeté en prison où il passera quinze longues et terribles années. 

A sa sortie, un homme bon, Abbas, va le prendre en charge et l'aider à se reconstruire.

Il lui donnera même la force d'écrire.

Ce livre est la lettre imaginaire que cet homme devenu adulte va écrire à sa bien-aimée, celle qui  a été sa perte et son unique soutien pendant toutes ces années de souffrance.

 Une pure merveille.

Florence

Rendez-vous donc le samedi 30 mars à 17 heures 30 !  

"La poésie se joue des mots"

Lecture poétique en musique

 Venez découvrir Eve de Laudec accompagnée en musique par Michel Bonnargent !

 Eve de Laudec a publié  Crilence ... Il en sera question… mais sûrement aussi d’autres textes en cours de publication !

                    Vous voulez en savoir plus ?  Alors, c’est par ici !

                 Une voix à découvrir !

C'est un tableau de Sylvia Trouvé qui illustre la couverture de Crilence.

Samedi 30 mars

de 10h à 13h

Atelier Couture

Venez apprendre à coudre en fabriquant

une lingette démaquillante écologique !!

Regardez, c'est par là

Avec L'atelier de Lola

Réservation obligatoire (2€)

Le vernissage de l'exposition de Claire Fauchard est fini

mais l'expo continue ! !

Signes de Vie.

Peintre et graveur, Claire Fauchard a toujours placé la nature au centre de son travail. Le ciel, la terre, l’eau et l’arbre reviennent comme un leitmotiv dans ses encres, gravures, acryliques et huiles. Son travail oscille entre abstraction et figuration et fait appel à la perception et à la sensibilité de l’ariste et plus généralement de l’homme face à la nature.

Installée à Foussais Payré depuis 1983, Claire Fauchard enseigne le dessin à Niort et à Saint Hilaire des Loges en Vendée.

« Installée entre lac et forêt, c’est dans la contemplation quotidienne de la nature et de la vie que je puise toute la substance graphique de mes gravures et tableux. La gravure est comme un accord compléméntaire à la peinture.Depuis l’adolescence, la danse, et les danseurs en particulier, me fascinent. J’aime retrouver dans les ceps, le mouvement des corps humains, bien ancrés dans la terre et recherchant sans cesse la vibration de la vie.Pas de peinture sans poésie. Depuis toujours, les.poètes accompagnent ma vie et ma recherche artistique ».

Claire Fauchard.

 L'exposition se tiendra du jeudi 7 mars au samedi 6 avril.

         Mardi 19 mars à 18 heures 30 !

   Rendez-vous avec Emmanuelle Pagano pour une rencontre et lecture !

Depuis le temps que l'on en parle ! Dès le printemps dernier, petit mot sur son dernier livre Un renard à mains nues avec cette date magique : 19 mars 2013 !

« Les personnages de ces nouvelles ne se trouvent pas au milieu du récit, ils marchent dans les marges, se tiennent au bord de leurs vies, de leur maison, de leur pays, au bord des routes, à côté de leurs familles, de leur mémoire, à la lisère de l'ordinaire et de la     raison, comme il leur arrive de faire du stop : au cas où on s'arrêterait pour les prendre. Je les ai pris dans mon livre. »

             Ce sont les mots de l'auteur... tellement justes pour ce recueil de nouvelles qui ont la charpente    d'un roman !  Non... On ne va pas polémiquer ici... juste vous inviter à rencontrer cette voix singulière (discrète mais incontournable !) de la littérature contemporaine. Un grand livre d'une beauté poignante, habité par cette langue tout simplement magnifique qui nous accompagne. Et bien sûr on prend la route avec elle, sur le fil, dans les marges, dans les pas de ces vies fragiles où révolte rime avec solitude.          On se laisse porter, emporter, subjuguer... dans et par tous les méandres où l'on cherche à nous perdre !

Tout est dans le titre, Envies d'enfance ce sont des recettes douces, sucrées ou salées, réconfortantes, qui rappellent jadis, autrefois, naguère, la cuisinière à bois de mamie, le chocolat chaud de maman après un cauchemar, bref que de petits plaisirs !

Classées par niveau de réconfort (Comment se pelotonner sous la couette sans en perdre une miette ou encore Comment la douceur a vaincu la peur ...) et plus alléchantes les unes que les autres, les recettes sont accessibles et succulentes !

J'ai testé pour vous le Coeur surprise (page 47) et les Madeleines miel-amande (page 63), c'est un vrai régal pour les papilles !

Envies d'enfance, 55 recettes illustrées par Junko Nakamura

de Stéphanie Rigogne-Lafranque

éd. du Rouergue

18€

Arrivé ce matin à la Librairie, un livre pour apprendre à tricoter ...

Avec de beaux modèles pour fabriquer de petits objets, comme des porte-monnaies,

des housses de mug, des bonnets, des écharpes ...

Bref, pour débuter c'est LE livre qu'il faut avoir !

Premiers tricots

Hildegarde Deuzo

éditions Fleurus

10€

Mercredi 6 mars, à 18h30

La librairie reçoit

Patrick de Saint-Exupéry  

 co-fondateur de la revue XXI

         La revue XXI fête ses cinq ans cette année, nous invitons le grand reporter Patrick de Saint-Exupéry à nous raconter l’histoire de cette revue : comment leur est venue, à Laurent Beccaria et à lui, l’envie de se lancer dans cette aventure : un rythme de parution lent (trimestriel), un financement lié uniquement aux ventes et aux abonnements (pas de publicités) et des articles de fond, des reportages réalisés aux quatre coins de la planète et prenant le temps de l’analyse et de la réflexion.

          Le dernier numéro de la revue est accompagné d’un manifeste intitulé « Un autre journalisme est possible », qui a déjà fait couler beaucoup d’encre (voir la revue de presse).

          Bien évidemment, la rencontre du 6 mars sera également l’occasion d’un débat passionné sur le journalisme aujourd’hui :  une époque où toute la presse cherche un nouveau modèle économique.

Samedi 30 mars

de 10h à 13h

Atelier Couture

Venez apprendre à coudre en fabriquant

une lingette démaquillante écologique !!

Regardez, c'est par là

Avec L'atelier de Lola

Réservation obligatoire (2€)

Manuel Hermia nous présentera son nouvel album Le murmure de l'Orient (Cristal Records)  mercredi 27 février à 18h30.

Une invitation à un voyage qui va de l’Inde à l’Afrique du Nord, en passant par la Chine et le Moyen Orient. Manuel Hermia nous propose avec sa flute indienne  un ensemble de rencontres avec des artistes issus de ces divers horizons. Nourrie par la culture du raga en Inde, la musique se veut apaisante, spirituelle et méditative...

Un spectre hante l’Europe : le spectre de la connerie totale

23 février 2013 Par leslie kaplan

On peut TOUT dire, parce qu’on peut TOUT penser : c’est bien la définition de la littérature, qui s’est toujours déployée contre tous les interdits de penser, religieux, moraux, de « bienséance », etc. Le problème c’est qu’avec le libéralisme qui sévit, et par un paradoxe qui n’est qu’apparent, « on peut tout dire » est devenu on DOIT tout dire, et surtout s’il s’agit d’une « personnalité », détentrice supposée de puissance et de gloire, et surtout si c’est du « mauvais », du sordide, du morbide, transgression, transgression, et surtout si c’est de « moi » dont il s’agit, puisque c’est la preuve que c’est « vrai ». Il y a dans cette façon de faire une injonction à la fascination, et sous couvert de tout dire, une promotion autoritaire du RIEN.

La convention, le consensus est une police de la pensée comme une autre. Est-ce que oui ou non le fait qu’il s’agisse de DSK dans le livre de Macela Iacub est important ? Evidemment oui, c’est dit et présenté (et vendu) comme ça. Quel autre intérêt y a-t-il ? Est-ce qu’il y a quoi que ce soit de nouveau ?

Est-ce que c’est une découverte, qu’un homme (ou une femme) soit                     « un cochon » ? qu’un homme (ou une femme) ait des pulsions ? qu’il (ou elle) les suive ? qu’il (ou elle) se brime ?

Est-ce que c’est vraiment nouveau qu’un homme (ou une femme) ait des pulsions sadiques, masochistes, ou ceci, ou cela ?

Mais c’est un homme connu. Donc il DOIT être intéressant.

C’est un homme célèbre. Donc il DOIT être passionnant.

Je rêve.

Est-ce qu’il y a le moindre risque à parler de « ça » ? La moindre transgression ?

Transgression de quoi ? Où, mais où, est la transgression ?

Ce qui se passe : un magazine à grand tirage (quoique déclinant) cherche à imposer l’idée que c’est intéressant, passionnant, nouveau, etc. de s’occuper d’une histoire entre une femme qui écrit dans les journaux et une « personnalité ».

Point.

Vide total.

La littérature ramenée à des anecdotes, à des explications (il paraît que sa femme le tient en laisse).

Ou à de l’introspection, à de la confession (autres formes d’explication). Je le dis donc c’est ma vérité.

Le libéralisme impose économiquement la domination des entreprises les plus puissantes, et les médiateurs culturels qui suivent la pente de la société libérale imposent leur idée des sujets intéressants, à savoir : les célébrités, autrement dit : rien, le vide.

Il est probable que Marcela Iacub, qui croit avoir vraiment écrit un livre où elle parle vraiment d’elle, croit aussi avoir librement choisi de s’occuper de DSK. Elle a juste suivi ce qui est la norme actuelle de la société.

Cette dictature du vide a pour fonction de faire croire aux gens, à ceux qui ne sont pas les puissants de ce monde, qu’ils participent à la société dont ils sont en fait exclus. Ils n’ont pas vraiment de pouvoir de décision, mais ils connaissent le petit bout de la petite culotte. C’est en quoi toute cette trivialisation de la culture ressemble fortement à  l’opium du peuple dont parlait Marx.

Et comme l’opium de la religion cette trivialisation elle aussi console le peuple en dévalorisant, en rabaissant toute forme de vie ici bas, et surtout celle des « grands », en montrant encore et toujours que toute vie, même pour les plus célèbres, est au fond une saloperie, faite d’indignités, de bassesses, de misère et de malheurs…

Les fascistes disaient, Viva la muerte.

Leslie Kaplan

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