• Mercredi 21 mars, à 18h30

     Claude Juin à la librairie

    Rencontre avec

     

    Claude Juin

     

    pour son livre :

    Des soldats tortionnaires : guerre d'Algérie : des jeunes gens ordinaires confrontés à l'intolérable (Ed. Robert Laffont)

     

    Claude Juin est né en 1935. Appelé du contingent en Algérie en 1957-1958, il raconta sa guerre dans Le Gâchis, publié en 1960 sous le pseudonyme de Jacques Tissier, et bientôt interdit. Ancien DRH et maire de Bessines, Claude Juin est docteur en sociologie depuis la soutenance de sa thèse « Guerre d'Algérie : la mémoire enfouie des soldats du contingent » (EHESS, 2011), matrice de Des soldats tortionnaires.

     

    A l'occasion des cinquante ans des accords d'Évian en mars 2012, un livre-choc sur la torture en Algérie.
    De 1956 à 1962, en Algérie, par obligation légale, sans avoir été sélectionnés et sans avoir bénéficié d'une préparation adaptée à leur mission, deux millions et demi de jeunes Français ont vécu une situation dramatiquement exceptionnelle. La politique dite de « pacification » a en effet amené une génération en armes, prétendument pour ramener l'ordre, à libérer des pulsions de destruction et, pour certains, à devenir des meurtriers.
    Comment des hommes « ordinaires » d'à peine vingt ans, appelés du contingent, en sont venus à commettre l'intolérable ou à être les protagonistes passifs d'exactions diverses, allant jusqu'à la torture ou à l'exécution sommaire ?
    Sur la base de lettres et de témoignages saisissants, inédits ou clandestins, Claude Juin, qui fut lui aussi soldat en Algérie et assista à de telles scènes, démonte les mécanismes tortionnaires. Il analyse comment vont naître chez ces hommes, pourtant forgés aux valeurs républicaines des Droits de l'Homme et de l'esprit de la Résistance, un fort sentiment de racisme et une haine viscérale à l'égard de la population musulmane - il observe notamment comment son « copain de régiment » Bernard en est venu à pratiquer régulièrement la torture. Il montre en quoi la soumission aux ordres, la peur, la vengeance, la frustration, l'accomplissement du devoir furent autant de prétextes pour justifier l'intolérable, pour faire taire les « cas de conscience ».
    « Les jeunes soldats, écrit Claude Juin, parce qu'ils vivaient un évènement hors du commun, ont pu devenir cruels, tout en restant des gens ordinaires de la condition humaine. J'ai vécu au milieu d'eux, ils étaient parmi nous. Dans l'abomination, ils demeuraient des hommes. »

    Pin It

    votre commentaire
  • Vendredi 10 février à 18 heures 30

     

    À la librairie :

     

    Lecture par Camille de Toledo de L’inquiétude d’être au monde

     

    qu’il publie aux éditions Verdier.

     

    La lecture sera suivie d’une discussion… et d’un verre !

    Lire la suite...

    Pin It

    votre commentaire
  • Pour leur troisième édition

     

    le Festival Filmer le travail     filmer.gif

     

    a choisi comme thématique

     

    Écrire le travail.

     

    Lire la suite...

    Pin It

    votre commentaire
  • Queneau Losophe, Les Liaisons ferroviaires, Eloge de l'apostat, Le livre des hontes.... 

    Oui... tous ces titres sont bien de lui ! 

    Quant aux trois points de suspension, et pour découvrir ses autres écrits,

    allez faire un tour sur son blog ! http://jeanpierremartin.net/

     

    Lire la suite...

    Pin It

    votre commentaire
  • Les mille automnes de Jacob de ZoetDéjima est une île artificielle située dans la baie de Nagasaki. Entre 1640 et 1850, elle était, pour le Japon, le seul point d’ouverture vers le reste du monde. Durant cette période, seuls les Néerlandais étaient autorisés à y tenir commerce mais avaient interdiction de fouler le sol japonais. De leur côté, les Japonais n’avaient pas le droit de quitter leur pays sous peine de mort.

    Lorsque le jeune clerc Jacob de Zoet est envoyé à Déjima, il a pour mission de nettoyer les comptes de la Compagnie Néerlandaises des Indes Orientales, le précédent chef du comptoir de vente les ayant allègrement falsifiés pour son bénéfice personnel…

    Commence alors pour Jacob (et le lecteur) la découverte d’un Japon étonnant de contrastes. Jacob y connaîtra la réussite et la trahison, tombera éperdument amoureux d’une Japonaise, relation impossible à cause de leurs origines différentes. Il y découvrira aussi les lois et le sens de l’Honneur qui régissent le pays à une période clé de son Histoire.

    David Mitchell a longtemps vécu au Japon (où il enseignait l’anglais). Sa passion pour la culture japonaise est présente à chaque page. L’écriture poétique et moderne donne une profondeur à ce grand roman d’aventures. Ces Mille automnes de Jacob de Zoet regorgent de personnages dont l’histoire personnelle a été préparée minutieusement, leur donnant une réelle identité. Il se dégage également de ce récit une atmosphère envoûtante grâce au soin avec lequel l’auteur s’applique à décrire les ambiances sonores, les images, les odeurs… 

     David Mitchell nous offre un roman vivant, réussit de la première à la dernière page, et qui, espérons-le, lui fera acquérir en France la reconnaissance qu’il mérite.


    Les mille automnes de Jacob de Zoet

    de David Mitchell

    Editions de l'Olivier

    24,00 €

    Pin It

    votre commentaire
  • Rencontres amoureuses

    Pin It

    votre commentaire
  • Prix mémorable 2011

     

    Pin It

    votre commentaire
  • Prix Initiales 2011 étrangerL’homme qui aimait les chiens 

    de Leonardo Padura 

    éd. Métailié 

    traduit de l’espagnol (Cuba) par René Solis et Elena Zayas 

    24.00 €

     


    En 2004, à la mort de sa femme, Iván, écrivain frustré et responsable d’un misérable cabinet vétérinaire de La Havane, revient sur sa rencontre en 1977 avec un homme mystérieux qui promenait sur la plage deux lévriers barzoï. Après quelques conversations, "l’homme qui aimait les chiens" lui fait des confidences sur Ramón Mercader, l’assassin de Trotski qu’il semble connaître intimement. 

    Iván reconstruit les trajectoires de Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, et de Ramón Mercader, connu aussi comme Jacques Mornard, la façon dont ils sont devenus les acteurs de l’un des crimes les plus révélateurs du XXe siècle. À partir de l’exil de l’un et l’enfance de l’autre, de la Révolution russe à la guerre d’Espagne, il suit ces deux itinéraires jusqu’à leur rencontre dramatique à Mexico. Ces deux histoires prennent tout leur sens lorsque Iván y projette ses aventures privées et intellectuelles dans la Cuba contemporaine. 

    Dans une écriture puissante, Leonardo Padura raconte, à travers ses personnages ambigus et convaincants, l’histoire des conséquences du mensonge idéologique et de sa force de destruction sur la grande utopie révolutionnaire du XXe siècle ainsi que ses retombées actuelles dans la vie des individus, en particulier à Cuba. 

    Un très grand roman cubain et universel.

     

    Lettre de remerciement de Leonardo Padura :
     
    A mi casa de La Habana me ha llegado la amable noticia de que los libreros independientes de Francia y Bélgica han distinguido una novela mía como la más notable del año entre las traducidas al francés. La alegría que esto me ha producido, medida en metros lineales, debe alcanzar como para ir y regresar a la Luna, y digo la Luna porque es un sitio donde nunca pensé que podría llegar y al que todos los humanos hemos mirado alguna vez con secretos deseos. Los deseos de un escritor son, por supuesto, ser leído por los demás y -a pesar de su lejanía lunar- ser reconocido por los que saben de libros. Y nadie sabe más de libros que un librero (y que me perdonen los editores y los escritores, pero es verdad : mientras estos se equivocan con frecuencia, los libreros rara vez yerran el tiro). Por lo tanto, a la alegría se suman el orgullo y el honor que conllevan este reconocimiento, otorgado por quienes no solo más saben de libros, sino por los que más los defienden como un bien cultural supremo : por unos hombres y mujeres que tienden el mejor puente para que el libro, creado por un escritor, estampado por un editor, llegue a su mejor destino : el lector. Gracias, de corazón, a esos miembros de la resistencia cultural, los libreros independientes, por llenarme de alegría, orgullo y honor. 

    Con todo el cariño, desde La Habana,
     
    Leonardo Padura.
     
     
    J’ai appris chez moi à La Havane l’agréable nouvelle que les libraires indépendants de France et de Belgique avaient choisi l’un de mes romans parmi tous les romans étrangers. Ma joie traduite en mètres linéaires, doit suffire au voyage aller-retour de la terre à la lune, et je dis la Lune parce que c’est un endroit où je n’ai jamais pensé pouvoir arriver et que tous les humains ont contemplé avec des désirs secrets. Les désirs d’un écrivain sont évidemment d’être lus par les autres – et malgré la distance lunaire- d’être lus par ceux qui connaissent les livres. Et personne ne connait mieux les livres qu’un libraire (que les éditeurs et les écrivains me pardonnent mais c’est la vérité : alors qu’ils se trompent fréquemment, les libraires visent presque toujours juste). C’est pourquoi à ma joie s’ajoute la fierté et l’honneur de cette reconnaissance accordée par ceux qui non seulement connaissent les livres, mais aussi ceux qui les défendent le mieux comme un bien culturel suprême : par des hommes et des femmes qui forment le meilleur pont pour qu’un livre créé par un auteur, choisi par un éditeur atteigne sa meilleur destination : le lecteur. Merci de tout mon cœur aux membres de cette résistance culturelle, les libraires indépendants, pour la joie qu’ils me donnent, l’orgueil, que je ressens et l’honneur qu’ils me font. 

    Avec toute mon affection depuis La Havanne,
     
    Leonardo Padura

    Pin It

    votre commentaire
  • Prix Initiales 2011 françaisOù j’ai laissé mon âme 

    de Jérôme Ferrari 

    Ed. Actes Sud

    17.00 €

     


    1957. A Alger, le capitaine André Degorce retrouve le lieutenant Horace Andreani, avec lequel il a affronté l’horreur des combats puis de la détention en Indochine. Désormais les prisonniers passent des mains de Degorce à celles d’Andreani, d’un tortionnaire à l’autre : les victimes sont devenues bourreaux. Si Andreani assume pleinement ce nouveau statut, Degorce, dépossédé de lui-même, ne trouve l’apaisement qu’auprès de Tahar, commandant de l’ALN, retenu dans une cellule qui prend des allures de confessionnal où le geôlier se livre à son prisonnier...


    Sur une scène désolée, fouettée par le vent, le sable et le sang, dans l’humidité des caves algéroises où des bourreaux se rassemblent autour des corps nus, Jérôme Ferrari, à travers trois personnages réunis par les injonctions de l’Histoire dans une douleur qui n’a, pour aucun d’eux, ni le même visage ni le même langage, trace, par-delà le bien et le mal, un incandescent chemin d’écriture vers l’impossible vérité de l’homme dès lors que l’enfer s’invite sur terre.

    Pin It

    votre commentaire
  • La Librairie des Halles est membre du regroupement de librairies indépendantes Initiales. 

    Depuis 1997, l’association Initiales rassemble des libraires indépendants partageant la même passion de leur métier. Par leurs actions communes, ils souhaitent réaffirmer le rôle essentiel du livre comme outil de connaissance, de réflexion et de liberté et affermir dans la diversité sa présence dans la vie culturelle.

    Initiales a également pour but de mettre en réseau les librairies afin de partager la connaissance d’un même métier, qui s’il peut s’exercer de façons très différentes d’une librairie à une autre, œuvre cependant dans un même sens pour la défense d’une identité culturelle et plurielle. Nous sommes aujourd’hui trente-six librairies réparties dans vingt-deux régions de France. Chaque librairie est un lieu d’échanges, de rencontres et de débats dont nous annonçons le programme sur le site www.initiales.org. Notre site est également une source d’idées de lectures.

     

    Plus d'informations sur www.initiales.org 

     

    Initiales
    Groupement de libraires
    indépendants
    51 rue de Bagnolet / Paris
    Tél 01 40 09 08 75
    Fax 01 40 09 08 76


    votre commentaire