• Alain Bouchon, c'est samedi !

    Alain Bouchon, c'est samedi !

    Samedi 3 novembre, de 10 heures à midi

    Retrouvez Alain Bouchon !

    Et son premier polar .... Niort et la main morte

     publié dans la collection désormais connue "Geste noir"  


    Voici ce qu'en disait Yves Revert dans la Nouvelle République du 13 octobre :

    Ce salarié de la Maaf signe son premier polar. Pour les besoins d’une enquête au sein d’une mutuelle, une femme revient sur les traces de son passé niortais.
    Son enfance a été remplie de livres. Dans les couloirs de la maison, dans les chambres, sur les étagères de la caravane en camping. « Je suis né dans un milieu d'instituteurs. Mes parents nous ont toujours ouvert l'accès à tous les livres, à toute la culture. Alors aujourd'hui, confesse Alain Bouchon, je suis content de leur offrir ça. »
    Ça, c'est « Niort et la main morte », polar au titre à la Simenon qu'Alain Bouchon fait paraître chez Geste noir. Un jour, lors de travaux au siège d'une mutuelle, la Master, une main momifiée est retrouvée derrière une cloison. Pour les besoins de l'enquête, Catherine Valet, inspectrice de police à Paris, revient contre son gré dans la ville de sa jeunesse, après des années d'absence.
    Les auteurs suédois
    Au départ, Alain Bouchon n'était pas plus que ça amateur de polar. Et puis, il a découvert les auteurs suédois. « Je me suis dit!: pourquoi ne pas faire avec un arrière-plan niortais ce qu'ils ont fait avec Stockholm et la Suède!? » Chaque matin, Alain Bouchon se lève, prend son petit déjeuner et se bloque une demi-heure pour écrire. Au démarrage, il s'est senti comme l'alpiniste au pied du sommet. Il a fallu attendre la page 250, pour que tout à coup, il comprenne qu'il réussirait à aller jusqu'au bout : oui, finalement, ce livre, il allait le terminer. « Un moment grisant. »
    " Un diable en dentelles "
    Ses grands-parents habitaient Niort, il y a passé son bac, son premier travail a été à la Camif, il est salarié à la Maaf. Un pur produit de synthèse. On croise dans son roman une « madone du consulting », véritable « diable en dentelles », une « Mata Hari des mutuelles » et certaines phrases sont mordantes sur cet univers. Mais pas d'amalgame : « J'ai décrit une entreprise qui n'a rien à voir avec les mutuelles existantes, je suis plutôt aller chercher des modèles d'entreprise en Suisse ou aux Pays-Bas. Je ne fais pas partie des désabusés des mutuelles niortaises. Et il ne s'agit pas d'un roman à clé!: le jour où j'aurai envie de faire ça, j'écrirai mon autobiographie!! »
    " Je ne fais pas partie des désabusés des mutuelles "
    Le vrai personnage, c'est la ville elle-même que Catherine Valet découvre en plein chamboulement. Un retour pour ainsi dire proustien, comme lorsqu'elle se revoit lézarder dans le petit jardin du haut de Brèche en attendant le départ des cars Brivin, à l'endroit où pousse aujourd'hui l'architecture contemporaine de Jean-François Milou, « comme un Parthénon noir au-dessus de la cité ». Au service de son intrigue, Alain Bouchon agglomère vérités, fiction, vrais souvenirs, faux souvenirs. « L'écriture du livre m'a aidé à mieux comprendre Niort et si j'ai un espoir, c'est qu'il pousse le lecteur à se poser des questions sur son rapport avec cette ville. Niort porte aujourd'hui dans son urbanisme des traces qui font réfléchir à ce qu'est le changement. Quand on passe devant Boinot, on comprend la force et la vitesse de ce qui peut arriver. »

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