Un catalogue raisonné des peintures du Louvre !

Le musée le méritait bien. Avec les peintures françaises (du xve au xixe siècle), celles de la Renaissance italienne, les créations des peintres baroques et hollandais, les tableaux du Louvre forment la plus riche et la plus vaste des collections d’art européen dans le monde entier.
Les quelques 3000 œuvres de l’exposition permanente actuellement présentés sur les cimaises sont incluses dans le présent volume, unique en son genre.
Chaque tableau est accompagné d’une légende précisant le nom du tableau, la datation, les dimensions, la technique, et la localisation dans le musée. Un peu plus de 400 de ces tableaux sont accompagnés d’un texte analytique et descriptif et d’un commentaire indiquant au lecteur ce qu’il faut regarder face au tableau et incluent des informations sur les sources d’inspiration de l’artiste, ses techniques, sa vie et son influence dans l’histoire de l’art. Vendu avec un DVD !

Le Pont Nihonbashi, Le Mont Fuji, la nature toujours présente, les jeux de lumière et de transparence à travers les sudare, le théâtre Kabuki, les courtisanes des maisons vertes, les visages et le miroir… autant de thèmes qui sont source d’inspiration permanente pour les artistes Ukiyo-e à travers les siècles.
Suivant une trame historique de la fin du xviie siècle jusqu’à nos jours, Nelly Delay, spécialiste d’art japonais ancien, explique la permanence de ces thèmes dans l’art de l’estampe et montre combien il est profondément ancré dans la civilisation japonaise.
 

Une nouvelle édition de ce classique de l’estampe japonaise avec intégration d’un hors-texte en papier de riz et une reliure originale comportant une intégration de tissu japonais à l’occasion de l’exposition « Hiroshige, l’art du voyage », à la pinacothèque de Paris.

Une « rock star » intègre, droite dans ses bottes.

Voilà comment résumer cette autobiographie de plus de 500 pages (écrite par ses soins, soulignons-le !).
Depuis ses débuts avec le groupe Buffalo Springfield jusqu’à ses derniers albums solo, en passant par ses immenses succès avec Crosby, Stills & Nash, s’essayant tour à tour à la country la plus traditionnelle et au punk-rock le plus radical, Neil Young a su renaître et se réinventer en permanence sans jamais se trahir.
Un livre destiné à devenir une référence en la matière !

En pleine Grande Dépression, Alan Lomax est missionné par le Congrès américain pour enregistrer le folklore du sud des États-Unis. En rapportant de multiples témoignages et enregistrements, Lomax raconte les aventures de ceux qui jouent et chantent cette « musique du Diable » (pour le blues) ou « de Dieu » (pour les spirituals et le gospel),  et nous livre un panorama des relations sociales et raciales dans le Sud des années 1940 et 1950, où un blanc ne pouvait être « l’ami des nègres ».
Dès les années 1950, grâce à ses enregistrements, le blues deviendra la principale influence de la musique populaire occidentale. On connaît la suite : Elvis, Bob Dylan, les Rolling Stones…   

Brillant !

3^ème volume de la collection, cet ouvrage très complet ravira tous les amateurs de photographie.
En répondant à des questions comme quelle est la première photographie considérée comme étant une œuvre d’art, comment le photo-journalisme est-il né, qu’est-ce que la photographie d’avant-garde, en quoi la photographie a-t-elle influencé la mode au xxe siècle, les auteurs dressent un panorama des techniques, des mouvements et dessinent une histoire de la photographie.

Hyper complet et didactique, ce livre devrait plaire aux spécialites comme aux béotiens !

Lampes articulées, armoires métalliques, établis, … sont sortis des usines pour entrer dans nos salons, nos cuisines, nos chambres. Bien plus que des objets fonctionnels et décoratifs, se sont des créations utiles.
Brigitte Durieux dresse le portrait de 50 objets incontournables du style industriel, nés en France, en Angleterre, en Allemagne, aux États-Unis ou encore dans les pays nordiques et raconte l’histoire de chaque objet.
Lampe Cras, chaise Tolix, lampe Sanfil pour les objets les plus connus mais également des vestiaires d’usine, des tourniquets de cartes postales, des hublots ou autres bibelots à chiner…

Il y en a pour tous les goûts !

On l’oublie souvent mais le scénariste de « Quai des brumes » et des « Enfants du paradis » en a conçu plus de cent autres pour le cinéma. Sont ici présentées, pour la première fois, les planches scénaristiques dessinées par l’auteur. Formidables brouillons préalables à l’écriture du scénario et des dialogues, ces planches font l’objet de zooms et de commentaires qui permettent de décrypter le geste de Jacques Prévert.
 

Carole Aurouet raconte donc ici le parcours cinématographique de Jacques Prévert depuis ses premières émotions de spectateur, dans les années 1910, à ses derniers films, dans les années 1970.
 

Ca y est, il est enfin arrivé ! Le catalogue de L’exposition Edward Hopper de l’automne au Grand Palais.
L’intérêt premier de cette rétrospective est bien de lutter contre l’image de carte postale auquel est bien souvent accolé le nom d’Hopper (mais qui garantit paradoxalement le succès de l’exposition). Car avec lui, on assiste à l’émergence d’une peinture américaine qui jusque là subissait les canons de la peinture académique européenne. Tout long de sa carrière, Hopper tracera un sillon qui aboutira notamment dans les années 40 à la naissance de l’expressionnisme abstrait typiquement américain.

C’est ce sur quoi insiste le catalogue, à l’iconographie très très riche !

Grünewald, contemporain de Dürer et d’Holbein, est l’un des plus grands peintres du monde germanique, à la croisée du gothique tardif et de la Renaissance. Il méritait bien cette exceptionnelle  monographie que viennent de publier les éditions Hazan.
Une œuvre exclusivement religieuse (son œuvre la plus célèbre est un retable, dit d’Issenheim, que l’on peut admirer à Colmar) marquée par un mysticisme certain, un symbolisme évident, qui peut rappeler Jérome Bosch. Impressionné par Mantegna, dessinateur prodigieux, il influencera plus tard des écrivains comme Huysmans ou des artistes parmi les plus
importants des avant-gardes : Picasso, Matisse, Bacon, Pollock, Jasper Johns, Antonio Saura...

Une somme bienvenue pour Noël (et oui, c’est déjà Noël !).

- « Pourquoi les années 60 ? »
- « Un américain remporte la Biennale de Venise pour la 1ère fois, le centre de gravité du marché de l’art se déplace définitivement vers New-York, l’art sort du musée (avec le Land Art notamment), les avant-gardes sont sur le déclin, la peinture n’a plus le vent en poupe, le postmodernisme pointe le bout de son nez… »

Vous découvrirez plein d’autres bonnes raisons en lisant ce livre…

Passionnant !!

Le photographe Pentti Sammallahi faisait cet été l’objet d’une exposition aux Rencontres d’Arles. Actes Sud fait aujourd’hui paraître la première monographie consacrée au maître finlandais.
Noirs et blancs panoramiques, grands espaces souvent désolés, animaux esseulés, hommes abimés, …
Des compositions étonnantes, une mélancolie teintée de poésie.

Énorme coup de coeur de la rentrée!!