• Rentrée de Janvier aux éditions Zulma

    Les éditions Zulma nous offre une fois de plus des perles de la littérature.

    Rentrée de Janvier aux éditions ZulmaRentrée de Janvier aux éditions ZulmaRentrée de Janvier aux éditions Zulma

     

    Tout d’abord, vous découvrirez en format poche Murambi, le livre des ossements de l’auteur sénégalais Boubecar Boris Diop,
    A l’heure des commémorations en tous genres, il convient de ne pas oublier que le dernier génocide du 20ème siècle a eu lieu au Rwanda, à quelques heures de vol de chez nous, faisant un million de morts en quelques cents jours et que la France y a tenu un rôle non négligeable…
     

    Vous découvrirez que comme dans tous conflits, la frontière entre bourreaux et victimes est très ténue, et que le plus difficile est d’accepter de continuer à vivre, à vivre à côté de ses anciens tortionnaires et de renoncer à tout esprit de vengeance….

     L’auteur, comme son personnage principal Cornélius, revient au Rwanda quatre ans après le génocide pour écrire sur la tragédie. Il nous fait les témoins de son cheminement intérieur. Il cherche à comprendre « l’horreur impensable », mais la seule conclusion à laquelle il arrive est que « le plus ardent désir des morts de Murambi, c’est la résurrection des vivants »
    Un livre à la fois terrifiant et indispensable pour comprendre le génocide rwandais.

      Murambi, le livre des ossement. Boubecar Boris Diop. 8.95  

     

     Dans un deuxième temps, saisissez-vous de l'unique livre de Chantal Creuzot "Mai en automne".

    Si Flaubert et Irène Némirovski s'étaient rencontrés, assurément ils auraient écrit "Mai en automne". Une chronique douce amère d'une petite ville de Normandie où s'entrelacent les destins de plusieurs familles entre les années 30 et 50. De très beaux portraits de femmes pionnières de l'émancipation féminine. 

     Mai en automne. Chantal Creusot 9.95  

     

    Enfin, Zulma nous emmène au Japon, ou plus précisément sur l’île d’Okinawa avec le livre L’âme de Kôtarô contemplait la mer  de Medoruma Shun. 

    L’auteur s’est vu décerner le prix Akutagawa, l’équivalent japonais de notre Goncourt, pour ces six nouvelles se déroulant toutes après 1945 pendant la période de l’occupation américaine.
    Medoruma Shun s’est largement inspiré de son enfance, de ces longues journées passées dans la nature, les forêts, les rivières.
    Cohabitent souvenirs heureux et douloureux, beauté des paysage et pollution industrielle, réalisme et fantastique, culture locale et laideur de l’occupation américaine….
    Ne passez pas à côté de la nouvelle « Coq de combat », petit bijou d’une cruauté poignante.

     L’âme de Kôtarô contemplait la mer. Medoruma Shun.  

    Traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako, Véronique Perrin et Corinne Quentin. 22  

     Florence de Mornac

     

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