• Japon post tsunami et Fukushima - 
    Tout d'abord il y a Kaze, salaryman depuis des années,

    qui sans raison apparente, va perdre son travail et donc sa place dans la société
    et dans sa famille.

    Il choisit donc de disparaître, de s'évaporer.
    Il y a également Yukiko, sa fille installée aux Etats Unis qui revient au Japon dans l'espoir
    de retrouver son père.

    Elle est accompagnée de Richard B son amant, détective privé et poète,
    double de Richard Brautigan.

    Enfin il y a Akainu, 14 ans, qui pense que ses parents ont disparu dans le tsunami
    mais qui a trop peur de s'en assurer,
    parce ce serait perdre tout espoir. Mais peut on se débarrasser de son passé et refaire sa vie ? Entre roman et polar, il faut découvrir cette voix de la rentrée littéraire qui allie
    avec talent poésie et mélancolie.


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  • Monde sans oiseaux de Karin Serres« Il paraît qu’autrefois certains animaux traversaient le ciel grâce à leurs ailes, de fins bras couverts de plumes qui battaient comme des éventails. » Mais il y a des cochons fluorescents, des abeilles, des poissons, des moutons, un village digne d’études ethnologiques, face à la ville, un pasteur, le père de « Petite boîte d’Os » qui nous raconte, ce drôle de village en bordure d’un lac… où les vivants vont se baigner, et au fond duquel les morts se reposent…. Un conte ? Une histoire d’amour (car il y a Joseph !) ? Une histoire de fin du monde et de montée des eaux ? Onirisme ? Métaphore ? Un clin d’œil au monde de Cortázar par la présence de gènes d’axolotl, alors on se laisse porter, sachant que les frontières entre réel et imaginaire vont se croiser et s’entrecroiser, et se dissoudre ! Un premier roman (Karin Serres est par ailleurs dramaturge… et la langue n’a aucun secret pour elle !) dans lequel envoutement rime avec étrangeté, et inquiétude !

     

    Monde sans oiseaux. Karin Serres. Stock (coll. La forêt) 12,5 €

     

     

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  • « Ce n’est qu’hier soir, alors que je marchais dans les rues trempées de Vallcarca, que j’ai Confiteor de Jaume Cabrécompris que naître dans cette famille avait été une erreur impardonnable. » Ainsi commence cette longue lettre de plus de 770 pages ! Lettre d’Adrià à sa femme, et tentative de raconter son histoire, sa drôle de famille, alors que sa mémoire flanche, avec pour fil conducteur l’histoire d’un fabuleux violon. Et nous voilà embarqués dans l’Espagne d’aujourd’hui mais aussi l’Inquisition sans oublier ni Auschwitz, ni le franquisme… l’histoire collective jongle avec histoire intime du narrateur, ses amitiés, colères, amours, blessures et personnages imaginaires… Un roman fou ? Ou tout simplement tellement magistral qu’impossible à raconter ! Un souffle incroyable, une fluidité et liberté étonnantes, non dépourvu d’humour… N’ayez pas peur… laissez-vous juste porter !

    Confiteor. Jaume Cabré. Traduit du catalan par Edmond Raillard.

    Actes Sud. 26 €

     

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  • Muette d'Eric Pessan

    Muette…  et pourtant tant de bruissements de langue !

    Le monde de l’adolescence, et un monde à porter, avec ses blessures, toutes ses blessures et questions, mais aussi ses découvertes, ses décisions, ses colères, ses peurs. Muette, on ne saura jamais son prénom, décide de fuguer pour une grange abandonnée, juste à une heure de route, mais tellement loin de la ferme familiale ! Loin surtout du poids des mots, des phrases rabâchées depuis longtemps, tellement longtemps, sur le non désir, gonflées de reproches et de désamour. Loin ? Oui… dans un sentiment géographique, sûrement… mais les mots difficile de les enchaîner et de les faire taire… Les sens aux aguets, vibrant avec Muette face à ce sentiment de liberté, d’extérieur qui se dérobe face à la sauvagerie du monde naturel, animal, humain… oui… on se dit qu’Eric Pessan a réussi, une fois encore un grand tour de force !

     

    Muette.

    Éric Pessan. Albin Michel. 16,50 €

     

     

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  • "Le cas Eduard Einstein" de Laurent SeksikLe grand Albert Einstein a eu, d'une première union, deux fils : l'aîné, Hans-Albert qui fera honneur à son père, et le cadet, Edouard,sera sa plus grande douleur. Vers l'âge de 20 ans, il est diagnostiqué schizophrène, et connait ses premiers internements.

    Le divorce étant prononcé, Einstein laisse son fils aux seuls bons soins de son ex-femme Mileva. Fuyant les persécutions nazies, il gagne les Etats-Unis d'où il ne reviendra plus jamais revoir son fils, même après le décès de Mileva.

    Comment un homme d'une telle envergure, engagé sur toutes sortes de nobles causes, a t-il pu abandonner son propre fils ?

    C'est le mystère que tente de percer Laurent Seksik, lui-même médecin. Plein d'empathie pour ses personnages tous enfermés dans leur souffrances, nous retrouvons la belle plume des "Derniers jours de Stefan Zweig". Il dissèque à merveille les trois protagonistes de l'histoire  et nous plonge dans l'âme même d'Eduard Einstein, ô combien perturbée, mais "pas si fou que ça" et ses moments de lucidité sont d'un grand enseignement d'humanité.

    "Comme seul titre, je dispose de mon nom, c'est peu et beaucoup à la fois. Il paraît que les gens payent pour une particule, moi je donnerais ma vie pour changer d'héritage."

    A lire absolument, c'est une prescription..... de libraire !!!!

     "Le cas Eduard Einstein" de Laurent Seksik aux éditions Flammarion. 19.00

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  • Découvert en 2005 avec Mouvement par la fin publié chez Cheyne et plus lâché !

    Un autre Béton armé de Philippe Rahmytexte chez Cheyne, puis sur publie.net, sur remue.net…

    Ici, une résidence d’écrivain à Shanghai, et malgré la maladie, celle des os  de verre, Philippe Rahmy y part. Une découverte de la ville, sans concession, sans politesse ni gentillesse, mais combien tendre et rieuse… une tentative d’épuisement d’un lieu qui appelle, au fil de la plume et par ricochet et associations, un retour sur l’enfance, sur le rêve et les fantasmes… Un récit de voyage ? Vous l’aurez compris, pas que ! Parce que l’écriture, parce que la langue, sont là, et qu’elles sont les fondations les plus solides…

     

    « Jamais je n’ai vu se dessiner, comme ici, l’avenir du monde. Shanghai est le chemin le plus court entre hier et demain. »

     

    Béton armé. Philippe Rahmy. La Table Ronde. 17 €

     Et une mention spéciale au Prix Wepler La poste !

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  • N'entre pas dans mon âme avec tes chaussures de Paola PiganiPremier roman, même si en écriture l’auteur n’est pas une novice !

    Roman ? Récit ? Une histoire qui se tisse avec la mémoire de celles et ceux qui ont bien voulu partager leurs souvenirs et la sensibilité, pleine de délicatesse et de respect de celle qui raconte.

    « Je ne sais que peu de chose finalement. J’écris sur des silences, sur un lieu qui n’existe plus. Alexienne devient Alba et j’entre dans une âme à pieds nus »

    Un nouveau décret tombe en avril 1940 : il assigne à résidence –dans un camp d’enfermement ou comme le dit un des personnages un champs d’enterrement- toute personne nomade… c’est à dire tous les tsiganes.

    Alba a 14 ans, et c’est elle que la narratrice va suivre, pendant six ans, dans ce camp des Alliers, où le baraquement remplace la roulotte, où la mort côtoie la vie, et où certains se battent pour la liberté…

      

     N’entre pas dans mon âme avec tes chaussures.

    Paola Pigani. Éditions Liana Levi. 17,50 €

     

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  • La grâce des brigands de Véronique OvaldéL’histoire de Maria Cristina Väätonen… Une voix off… narrateur, ou narratrice nous emmène dans le Grand Nord, le pays de l’enfance et à Santa Monica au cœur de la Californie, au creux de ces années 70.. et en plein cœur de la littérature. Maria Cristina est romancière, après une enfance et adolescence dignes d’un roman, passées à Lapérouse (ne pas chercher sur une carte… une bourgade imaginaire, à moins d’un clin d’œil à La Pérouse et à son voyage autour du monde… tant la boussole est de rigueur dans ce monde qu’est la famille). La famille sera d’ailleurs le sujet de son roman Vilaine sœur qui lui fera connaître la gloire. La vie est vaste, les hasards aussi et le terreau du roman encore plus vaste… Une galerie de personnages … certains brigands ( ?), entourent la star allant de la colocataire libérée, au nobélisable accro et à son chauffeur taiseux au cœur d’artichaut, à l’éditrice surbookée… Ne pas vous en dire plus ! !

    Une comédie ? Un roman sur l’imposture en littérature ? Sur l’enfance ?

    Sur l’adolescence ? Sur les fantômes d’une vie ? Sur les femmes ? Ou tout simplement un "pur roman", aux dénouements imprévisibles, où fantaisie rime avec humour et poésie…

     

    Véronique Ovaldé sera à la librairie le vendredi 20 septembre à 18 h 30 !

    Une rencontre à ne pas manquer ! ! !

    La grâce des brigands.

    Véronique Ovaldé. Éditions de L’Olivier. 19,50 €

     

     

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    Le Détroit d’Ormuz, son détroit, ses îles… non ! Ne vous attendez pas à y faire du tourisme ! Ormuz de Jean RolinMais un voyage, oui, en terres inconnues et capricieuses… et si Conrad est évoqué, n’oubliez pas, c’est Jean Rolin qui est capitaine. Ormuz, passage obligé de transit d’hydrocarbures, détroit stratégique par excellence, navires et sous-marins, armement à volonté… Aux tensions politiques se mêle la tension du récit. Oui, les rivages d’Oman, de l’Iran, des Émirats sont pourtant splendides, sous le soleil, regorgeant d’espèces d’oiseaux dont Wax est spécialiste. Vous avez dit Wax ? Un personnage à la Beckett ? Peut-être, en tout cas, le narrateur le recherche, car Wax a disparu. Le narrateur, de fidèle accompagnateur, chargé de repérer, aider, puis retranscrire ce que Wax a prévu: la traversée à la nage du détroit, devient pour nous enquêteur… Et nous le suivons, ralentissant la lecture, pour rester longtemps sous le charme de la langue, submergés par une étrange mélancolie...greffée d'ironie !

     

    Ormuz.

    Jean Rolin. P.O.L. 16 €

     

     

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  • Les épinards crus d'Anne LuthaudL'histoire ? Celle d'un gamin gambadant dans le cimetière de Gênes. C'est là qu'il vit, sous la protection du gardien, entre deux mondes, en étroite communication avec sa mère malade, par flux mentaux... au fil des saisons. Mais chez Anne Luthaud, rien n'est jamais léger ? gratuit ? simple ? Elle titille, une fois encore, avec un roman que l'on pourrait dire initiatique.... en tout cas une belle réflexion sur le temps.... et le monde, les mondes ! l'amitié, et l'amour. Banal me direz-vous... non, pas du tout ! Pas avec cette plume ni avec cette exigence !

    Les épinards crus.

    Anne Luthaud. Qui vive. Buchet Chastel. 14 €

     

     

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  • Après la lecture de L’homme bambou, impossible de regarder les bambous de la même façon, L'homme bambou de Jocelyn Bonnerave
    et sans frétiller ! Métamorphose ? Fable ? Fable végétale ? Fable contemporaine ou de la nuit des temps ? Une histoire d’amour ? De désirs (dans tous les sens du terme !) ? De fuites ? D’espionnage ? Ne pas vous en dire plus…. Se laisser embarquer … d’une bambouseraie ariègeoise au Jardin des Plantes, en passant par le monde de l’archéologie et par le cirque…

    se laisser porter par la musique, et par la langue (et quelle belle inventivité ! !)…

    Croyez-moi, ce Jocelyn Bonnerave, on va le tenir à l’œil !

    Et on ne va pas le lâcher ! !

     

     

    L’homme bambou.

    Jocelyn Bonnerave. Fiction & Cie. Seuil. 19 €

     

     

     

     

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  • Prendre le livre, délicatement le retourner, lire la quatrième de couverture du bout des lèvres,La crue de juillet d'Hélène Lenoir juste pour savoir où Hélène Lenoir va nous emmener. Ouvrir le livre… la première phrase… et le voyage commence… Juste trouver le bon rythme de lecture… pas le lire trop vite… trop précieux ! Ne rien laisser échapper ! C’est toujours avec beaucoup d’émotion que je retrouve l’écriture d’Hélène Lenoir, et l’univers dans lequel elle nous plonge.. Oui, si certains motifs reviennent de livres en livres, la toile que tisse les personnages au fil de la narration est toujours une surprise et l’auteur nous mène là où l’on ne pensait pas aller ! La magie du roman !

     


    La Crue de Juillet. Hélène Lenoir. Edition de Minuit. 159 pages. 14.50 euros

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  • Le jour de ses neuf ans , Rose découvre, en mangeant le gateau au citron que sa mère lui a préparé,

    que cette dernière est en réalité très triste. Passé ce choc, Rose devra passer sous silence ce don original, celui de deviner dans quel état d'esprit sont les personnes qui ont cuisiné.

    Aucun secret ne lui échappe, ni l'amant de sa mère, ni les fêlures de son père, ni les bizzareries de son grand frère, qui lui a également le don de disparaitre....

    C''est un roman très original, flirtant avec le fantastique et qui met en lumière les difficultés de l'enfant à passer à l'âge adulte avec beaucoup d'humour.

    Une belle découverte.

     

    Florence 

     

     

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  • "Un verger au Pakistan", de Peter Hobbs aux éditions BourgoisPour avoir osé parler avec la jeune fille dont il était secrètement amoureux,

    un jeune homme de 14 ans sera jeté en prison où il passera quinze longues et terribles années. 

    A sa sortie, un homme bon, Abbas, va le prendre en charge et l'aider à se reconstruire.

    Il lui donnera même la force d'écrire.

    Ce livre est la lettre imaginaire que cet homme devenu adulte va écrire à sa bien-aimée, celle qui  a été sa perte et son unique soutien pendant toutes ces années de souffrance.

     Une pure merveille.

    Florence

     

     

     

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  • Autobiographie des objets de François Bon

    Un des grands chocs de cette rentrée ! On l'on retrouve François Bon, avec l'écho et l'émotion ressentis lors de la lecture de L'enterrement, du Temps machine ou de C'était toute une vie ...

    Une lecture qui de suite s'est imposée avec un rythme lent, même si le rythme, la scansion, la voix de l'auteur était là ! Mais revenir sur des phrases, freiner la lecture, pour ne pas finir, non... pas tout de suite !

    Un abécédaire sans ordre alphabétique, une déclinaison de ces objets qui l'ont vu grandir, et voilà l'ordre aléatoire.. la mémoire déroulant le fil, un objet appelant un souvenir, un souvenir un autre objet... Et derrière bien sûr, des visages... et l'on imagine des fantômes aussi... L'enfance et la famille, et le monde des années 70, et ce monde d'aujourd'hui... Pas de nostalgie, pas de c'était mieux hier, mais l'aujourd'hui bâti de tout cela, l'hier dépoussiéré... et si les objets ne sont plus là, ils peuplent tout de même notre mémoire, notre imaginaire. Car oui, même s'il s'agit de l'auteur.... ce n'est pas une autobiographie par hasard ! .... nous nous y retrouvons aussi...      Comme si la lecture nous invitait à convoquer notre propre mémoire.

    Une longue et belle traversée, dans la langue, dans les livres, et dans ce monde coincé entre marais et mer mais ouvert... tellement ouvert !

     
    François Bon : Autobiographie des objets. Seuil, coll Fiction & Cie. 18 €

    A retouver aussi à cette adresse : http://www.tierslivre.net/spip/spip.php?rubrique69

    et à écouter : http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-francois-bon-2012-09-04


     

     

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  • La nuit tombée d'Antoine ChoplinL'histoire de Gouri et de sa moto harnachée d'une remorque et de son mystérieux voyage. Il part de Kiev, traverse paysages, forêts, villages fantômes, s'approchant peu à peu de la "zone interdite".  Une halte à Chevtchenko chez ses amis Vera et Iakov. Des retrouvailles autour d'un verre et d'un repas, deux ans plus tard, alors que césium, réacteurs, enfouissements, maladies monopolisent les conversations. L'un des convives accepte de l'accompagner à Pripiat, de l'autre côté, là où il vivait, pour sa mission... Se raccrocher à la vie après le désastre, faire que la mort se tienne à distance.... Du grand Choplin !

     

     Antoine Choplin : La nuit tombée. La Fosse aux ours. 16 €

     

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  • Premier roman étonnant, surprenant !

    Viviane, un enfant (12 mois), un mari (ils viennent de se séparer), la quarantaine, cadre chargée de la communication des Bétons Biron, vient de tuer (avec un couteau de cuisine… cadeau de mariage de sa mère) son psychanalyste, ce lundi 16 novembre. Acte (mais qui sait ?) peut-être non réellement voulu, mais voilà… c’est fait ! Et l’avenir est à imaginer avec, et son pesant d’enquêtes… Personnage presque fragmenté - rendu superbement par un jeu de noms et pronoms différents - nous la suivons, pas à pas dans Paris, avec ses malaises, ses jeux de manipulation, ses manigances, ses inventions, sa folie. Une construction d’architecte hardie et tirée au cordeau (l’auteur se joue aussi bien de la perspective que des mots) mais d’une loufoquerie incroyable… et d’un style implacable ! Et l’humour n’est pas en reste !

    Viviane Élisabeth Fauville Julia Deck. Éditions de Minuit. 13,50 €


    La date reste encore à fixer, Viviane Elisabeth Fauville de Julia Deck.

    mais elle sera parmi nous un samedi de janvier !

    Qu'on se le dise !

     

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  •  

    Personnages secondaires d'Alejandro ZambraTroisième roman de ce jeune auteur chilien, nouvelle voix d'une nouvelle génération même si elle n'oublie pas l'influence d'un Bolaño ou Donoso.

     

    Le journal d'un écrivain pendant l'écriture d'un roman... sûrement Personnages secondaires !

     

    Et c'est le retour au monde de l'enfance, à une soirée dans les rues de Santiago, après un tremblement de terre : le narrateur a alors 9 ans, il y rencontre la jeune Claudia pour le compte de qui il va espionner son voisin. Retour à l'histoire du Chili, aux dénonciations, aux silences des uns, aux peurs des autres.

     

    Une façon de revenir sur la dictature, de s'interroger, sur sa propre enfance, sur sa famille, sur la réalité et la fiction, et sur la littérature.

     

    Portrait mélancolique et lucide d'une génération qui n'oublie pas l'ironie pour autant !

     

     

     

    Alejandro Zambra. Personnages secondaires. 

    Traduit par Denise Laroutis.

    Editions de L'Olivier. 17,5 €.

     

     

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  • Du théâtre… on s’en doutait un peu après la mise en scène de son texte Ce que j’appelle oubli

    Un huis clos familiale, père et mère revenant après une longue absence dans la maison d’enfance du père pour l’enterrement du sien. Des haines, des comptes à régler, on le comprend vite, mais aussi, un mort qui revient pour aider au déballage, et une disparue qui se bat pour à nouveau faire partie de la famille, après 10 ans d’absence. En attendant de le voir monter, un texte à lire ! … Une pièce qui n’a rien à envier à celles de grands dramaturges nordiques !

    Tout mon amour . Laurent Mauvignier. Éditions de Minuit. 11,50 €

     

    Tout mon amour de Laurent Mauvignier.

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  • Leslie Kaplan est une des grandes voix de la littérature contemporaine.  Et elle nous surprend une fois de plus ! Millefeuille est l'histoire de Jean-Pierre Millefeuille, retraité, spécialiste de Shakespeare qui arpente Montparnasse, son quartier... Si on le découvre bon vivant, aimable, alerte, attentif, sociable.... parfois mélancolique, parfois au ralenti, on l'adopte tout de suite, charmé par son long chapelet de contradictions. La vie.... mais la mort plus proche.... et l'incroyable mouvement du personnage et de l'écriture qui se répondent et tournent, tournent... Un tour de force de Leslie Kaplan qui, l'air de rien, avec ironie et malice, fait surgir en nous mille questions et réflexions.

    Millefeuille de Leslie Kaplan.

     Éditions  P.O.L. 16 €

    A écouter : http://www.franceculture.fr/emission-du-jour-au-lendemain-leslie-kaplan-2012-09-19

    A suivre : http://lesliekaplan.net/

    Et aussi en direct jeudi 11 octobre à 18 h 30 à la librairie !

     

     

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